Pour un Maghreb des droits de l’homme, et pour un soutient aux révoltes
du peuple Tunisien et Algérien
Manifestation prévue le samedi 15 janvier 2011 à 16h, place Kléber
Un mouvement social d’une grande ampleur secoue la Tunisie, depuis bientôt un mois, et l’Algérie depuis plus d’une semaine. Même si la situation dans les deux pays diffère à plus d’un égard (structures du pouvoir, politique économique, étendue et durée du mouvement en cours, ampleur de la répression et nombre incomparable de ses victimes, etc.), les causes du mécontentement à l’origine de ce mouvement sont similaires : échec des politiques des pouvoirs en place depuis des décennies, chômage massif des jeunes, augmentation des prix, dégradation des conditions de vie, absence de liberté, refus de prendre en compte les aspirations démocratiques de la société, corruption, main basse sur les richesses nationales accaparées par les clans et les familles proches du pouvoir. Ces maux qui rongent les deux pays sont la cible du mouvement social actuel.
La stratégie de ces gouvernements est claire : criminaliser les mouvements de contestation sociale et politique pour ensuite prétendre jouer le rôle d’ultime rempart contre le désordre provoqué et entretenu par le régime lui-même.
Face au silence complice des gouvernements européens, nous, signataires, appelons tous les démocrates et épris de justice à se mobiliser et à manifester leur solidarité et leur soutien aux revendications légitimes du peuple Tunisien et Algérien à vivre dans la paix, la dignité et la liberté.
- Pour exprimer notre solidarité avec les luttes des peuples tunisien et algérien pour le travail, la liberté, la dignité et la démocratie,
- pour exiger des pouvoirs tunisiens et algériens la prise en compte des revendications légitimes de leurs populations, une meilleure « répartition des richesses », « la fin de la corruption et du népotisme »,
- la libération de toutes les personnes arrêtées dans le cadre de ce mouvement et la poursuite des responsables de la répression,
- pour demander aux autorités françaises et européennes d’exiger des gouvernements tunisien et algérien d’honorer leurs engagements internationaux concernant le respect des droits humains et de tenir compte des aspirations légitimes de leurs sociétés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire